PARKés

En général, le temps est gris. Gris bitume, gris aluminium des barrières, du cadre. Et on attend là, « parkés », face au temple le plus fréquenté de notre époque finissante : le supermarché, la grande distribution d’un tout qui s’étale pour rien. Alors la vision se déforme un peu, comme une overdose qui floute les contours du réel et nous permet de supporter cette image sans charme ni âme. Et on reste un peu là encore, en se demandant comment éviter ce pire.